Coup de cœur – Mal de cœur 2012

•December 30, 2012 • Leave a Comment

La fin décembre signifie souvent, pour certaines personnes, de pénibles moments à discuter avec la famille et à socialiser loin de son PC ou de sa console. Cette période de l’année amène aussi son lot de palmarès! Je vous ferai donc, un petit compte rendu de mes belles découvertes… et de mes navets 2012.

Sans ordre précis, voici donc mes opinions 2012 :

 

Guild Wars 2 

GW2BoxMMORPG tant attendu par les joueurs, cette suite n’a vraiment pas déçu. Un environnement graphique superbe avec des combat tant sur  terre que sous l’eau, un gameplay quasi irréprochable et des innovations, au niveau des combats et des aptitudes, plus qu’intéressantes, GW2 est assurément un jeu qui a atteint et même facilement dépassé les attentes! Un incontournable à avoir dans sa collection.

 

Call of Duty Black Ops 2

Call_of_Duty_Black_Ops_II_Game_CoverImpressionné par Black Ops 1, Treyarch avait une lourde commande en ce qui concerne le 2e volet de Black Ops. Les joueurs de tir à la première personne n’ont pas été déçus avec ce titre qui offre une mission solo de plusieurs heures avec des fins alternatives selon les choix que le joueur aura faits durant ses missions. Le mode en ligne est aussi très bien avec des ajouts minimes, mais forts apprécier des joueurs.

 

Orc Must Die 2

OmD2

Ayant acheté ce jeu lors du solde des fêtes sur STEAM (3,74$), je dois dire que ce jeu en vaut la peine. Ce « tower defence » vous en donnera pour votre argent avec les nombreuses trappes et armes disponible pour contrer l’invasion d’Orc. Le jeu vous demandera beaucoup de stratégie pour parvenir à réussir toutes les missions. Un jeu fort simple, mais qui fonctionne à merveille.  Une belle trouvaille qui me promet plusieurs heures de plaisir!

 

Borderlands 2

gaming_borderlands_2_cover_artUn autre jeu que j’ai pu acheter à 50% de rabais sur STEAM, ce jeu de tir à la première personne avec un style TRÈS « cartoonish ». Un humour pour personne mature, des personnages des plus sarcastique et arrogant, plus d’armes que votre cerveau peut en mémoriser et la possibilité d’utiliser des véhicules pour vous battre et vous déplacer… Quoi demander de mieux?

 

Counter-Strike Global Offensive

buy-counter-strike-global-offensive-cd-key-pc-cover-500x500Valve revient cette année avec un autre titre dans la série Counter-Strike. Le jeu conserve son même gameplay et son style graphique que l’original, mais quelques améliorations des menus, des armes, des modes de jeu et des cartes font de ce jeu un de mes préférés pour 2012. Le titre n’a aucun mode solo, mais est disponible pour moins de 15$!

 

XCOM Enemy Unknown

XCOM  Enemy UnknownPlusieurs années après l’original, XCOM fait un retour sur nos PC… et sur nos consoles avec Enemy Unknown.  Bien que le jeu comporte des bogues et  problèmes à plusieurs niveaux, le jeu offre tout de même plusieurs bons points et des heures de plaisirs. C’est un titre que j’ai aimé jouer lors de sa sortie, mais que je n’ai pas encore eu le temps de terminer! Si vous aimez les jeux de stratégie et de gestion, vous aimerez surement XCOM.

 

Diablo 3

diablo-3-ce-retail-box

Après le chef d’œuvre qu’était Diablo 2, les attentes étaient assez élevées pour Diablo 3… et ce fût un échec sur toute la ligne. Des groupes plus petits lors des parties, des écarts astronomiques dans la difficulté des montres, l’absence d’un jeu hors ligne, les failles terribles dans le marché, l’impossibilité de se procurer soi-même les équipements voulus et le jeu HYPER répétitif m’ont crevé le cœur… LE navet de 2012 à mon avis!

 

Sports Champions 2

7803763030_01cb0a522f_z

Bien que j’aie été déçu de constater le retour du jeu d’arc, j’ai bien aimé jouer aux quilles, golf, tennis, boxe et ski alpin. Le jeu est un peu plus court que le 1er (20 challenges au lieu de 30 par épreuve), mais offre tout de même beaucoup de plaisir en famille! Le jeu est un peu trop facile en mode « Coupe », mais les plus jeunes y trouveront plusieurs heures de plaisir… et en plus, ils pourront bouger!

 

C’est tout? Ou sont les Farcry 3, Assassin’s Creed 3? Mass Effect 3? TorchLight 2? The Walking Dead et les autres grands titres de 2013? La raison est fort simple ;  sachez que c’est un blogue personnel et je n’en retire aucun revenu. Le temps de jeu m’a manqué et, bien sûr, le budget aussi est un facteur que j’ai dû considérer. C’est pourquoi je ne peux vous parler de ces jeux, puisque je n’ai pas eu la chance de les essayer! Avec un peu de chance, je pourrai en tester beaucoup plus en 2013! Si vous avez des commentaires, des suggestions ou des offres télé/radio/podcast pour moi, n’hésitez pas à me contacter!

Sur ce, je vous souhaite une bonne année 2013, merci de me lire et je vous promets un peu plus de contenu pour l’année qui s’en vient! 

Critique : XCOM : Enemy Unknown

•December 19, 2012 • Leave a Comment

XCOM  Enemy Unknown

En 1994, MicroProse, déjà reconnue pour ses jeux de jeu de gestion/stratégie tour par tour, nous arrive avec UFO : Enemy Unknown.  Ce jeu sera perçu comme un des meilleurs jeux de tous les temps et inspirera plusieurs titres du même genre au cours des années suivantes. C’est donc un lourd défi d’entreprenant Firaxis Games  de lancer en octobre 2012 le titre XCOM : Enemy Unknown.

La terre est envahie par des extra-terrestres et vous campez le Commandant de la base XCOM, ultime équipe de défense contre les envahisseurs. Le jeu de passe en 2 temps : gestion et stratégie. Dans un premier temps, vous devrez faire évoluer votre base en construisant des modules, en effectuant diverses recherches et en améliorant vos unités, vos armes et vos vaisseaux. Lors des missions, vous aurez aussi à gérer les actions de vos unités. Vous devrez, dans une vue à la 3e personne, contrôler leur mouvement ainsi que de choisir le type de tir ou de couverture à adopter.

Les vétérans de XCOM seront peut-être un peu déçus du manque de flexibilité du jeu. En effet, la version PC est exactement pareille à la version console ce qui entraine de légers désagréments quant au contrôle de la caméra et des actions à poser avec la souris. Le jeu est relativement facile et très répétitif. La courbe de progression est inégale, car les missions du Conseil de sécurité sont toujours beaucoup trop faciles! Plusieurs options intéressantes, dont les statistiques détaillées des soldats, ne sont plus présentent dans le jeu. Malheureusement, l’incorporation des cinématiques à la première personne apporte son lot de problèmes. Des soldats qui tirent à 45 degrés, des caméras qui ne montrent pas toujours l’action en cours, le problème des cheveux (lorsque l’un de nos soldats meurt, il devient chauve pour quelques secondes) et  quelques problèmes de collision sont fréquents lors des animations… ce qui n’empêche pas le joueur d’apprécier le visuel somme toute très bien réussi. Le jeu est quand même assez long et il y a un certain facteur de rejouabilité puisque vous pouvez choisir différent endroit pour construire votre base initiale. De plus, il y a maintenant un mode en ligne ou vous pouvez créer votre équipe et vous battre contre un ami ou une personne en ligne! XCOM reste un jeu amusant  qui devrait plaire aux amateurs de ce type de jeu. SI vous achetez le jeu en magasin, le jeu comprend tout de même un livret d’art de 112 pages, un « poster » XCOM, un insigne pour vêtement Vigito/Confido XCOM ainsi que la version électronique de la bande originale du jeu ainsi que des sonneries et fond d’écran. Une très belle pensé pour les joueurs SANS payer le prix d’une édition de collection!

Ma note : 8/10

Critique de Call of Duty Black Ops 2

•November 28, 2012 • Leave a Comment

Call_of_Duty_Black_Ops_II_Game_Cover

 

Treyarch nous arrive avec un nouveau titre dans la série des Call of Duty avec Black Ops 2.  Cette suite du très populaire Call of Duty Black Ops, vendu à 25 millions de copies, nous plonge encore une fois dans un scénario catastrophe, ou le monde est menacé d’une cyberattaque par un dangereux psychopathe, assoiffé de vengeance et hanté par son passé. On y campe principalement le rôle de Frank Woods qui retourne dans ses souvenirs pour aider David Mason à mieux comprendre et anticiper les gestes du terroriste Raul Menendez.

Le mode solo est scindé en 2 types de mission : l’histoire et le mode « Strike Force ». Dans le premier on y joue normalement en mode « first person shooter » tandis que dans les missions « Strike Force », le joueur devra contrôler les actions de ses unités en vue subjective pour réussir les missions…à la façon Ghost Recon. C’est un ajout plutôt amusant qui permet d’avancer différemment dans l’histoire, mais l’intelligence artificielle laisse tellement à désirer, que vous préférerez tout faire vous-même à la 1re personne! L’ajout de véhicule lors de certaines missions pourra plaire à certains, mais la restriction dans la liberté de mouvement détruit complètement l’expérience de jeux. Pire encore, à plusieurs endroits dans le jeu, on y rencontre des murs invisibles qui nous forcent à emprunter un chemin bien précis… on a vraiment l’impression d’être pris par la main. Plusieurs joueurs se sont aussi plaints de nombreux problèmes au niveau graphique (le jeu plante ou gèle complètement). Comme dans toutes les précédentes versions de Call of Duty, il y a quelques ajouts d’armes et de gadgets, mais ceux-ci sont principalement les mêmes que dans Black Ops 2. Le mode en ligne permet de jouer à plus de 15 types de jeux différents et ressemble beaucoup au premier Black Ops en termes de personnalisation mis à part 2 changements majeurs. Tout d’abord, les joueurs ne peuvent plus changer l’apparence de leur personnage et ils devront aussi s’habituer à un nouveau système qui limite le joueur à 10 items à emporter au combat.

Somme toute, le jeu est intéressant, le mode solo, d’une durée d’environ 8 heures,  offre plusieurs fins alternatives selon les décisions que nous prenons ainsi que la réussite ou l’échec des missions. Les graphiques, tantôt très ordinaire tantôt à coupe le souffle, laisse au joueur une impression plutôt mitigé.

Ma note : 6,5/10

Retour sur l’actualité sportive de la semaine

•November 21, 2012 • Leave a Comment

Le Rouge et Or de Laval accède une fois de plus à la finale de la coupe Vanier grâce à un gain facile de 42-7 face au Axemen d’Acadia. Difficile de dire que cette rencontre fût excitante, tant le Rouge et Or a été dominant. Ils auront donc la chance de venger leur défaite crève-cœur subite en 2e prolongation lors de la finale de la coupe Vanier 2011. Ils retrouveront les champions en titre, les Maurauders de McMaster, qui sont sur une séquence de 21 victoires d’affiler. La finale aura lieu le vendredi 23 novembre à compter de 19h30 sur les ondes de RDS.

Samedi soir au Centre Bell, c’était le retour tant attendu de Georges « Rush » St- Pierre lors de l’événement UFC 154. Une très belle carte d’une douzaine de combats était présentée dont ceux d’Ivan Menjivar, Sam Stout, Mark Hominick, Patrick Côté et Johny Hendricks.

Dans le premier combat de la soirée, le montréalais Ivan Menjivar (25-9) a remporté une victoire par soumission grâce à une clé de bras exécuté à la perfection au 1er ronde face au russe Azamat Gashimov (7-2). Menjivar met la main sur le boni de 70,000 $ pour avoir signé la soumission de la soirée.

Le vétéran Sam Stout (18-8-1) affrontait le Lavallois John Makdessi (10-2). Son expérience n’a rien pu faire face à l’agressivité de Makdessi qui répondait, notamment avec son jab du gauche, à chaque attaque de Stout. S’est donc le québécois qui l’a emporté par décision unanime (30-27, 30-27 et 29-28)

L’Ontarien Mark Hominick (20-12) en était probablement à son dernier combat au sein du UFC. Ancienne vedette de l’organisation TKO, Hominick a échangé coup pour coup dans la 1re ronde, mais fût incapable de maintenir le rythme et a été malmené au sol pendant les 2 dernières rondes face à Pablo Garza (12-3) pour s’incliner par décision unanime (29-27, 30-26 et 29-28)

Pour sa part, Patrick Côté (18-8) a été, encore une fois, impliqué dans un combat controversé. Grâce à de puissants coups de poing, il a pris rapidement le contrôle du combat il s’est retrouvé en difficulté au sol, face contre terre, devant l’Italien Alessio Sakara (15-10-1NC). Ce dernier lui a asséné 7 à 8 coups derrière la tête, geste illégal dans le UFC avant que l’arbitre Dan Miragliotta, lui aussi Italien, mette un terme au combat par TKO. Après plusieurs minutes et de nombreuses huées des quelque 23 000 spectateurs sur place, les juges ont infirmé la décision de l’arbitre et Bruce Buffer a confirmé la victoire de Patrick Côté par disqualification.

Dans la demi-finale de la soirée, Johny Hendricks (13-1) a mis la main sur le titre d’aspirant #1 au titre des mi-moyens de l’UFC grâce à une victoire expéditive par KO en 46 secondes. Le pauvre Martin Kampmann (20-6) n’a pas eu la chance de réagir à une combinaison droite-gauche dévastatrice et s’est retrouvé sur le dos avant que l’arbitre ne mette immédiatement fin au combat.

Image

Photo gracieuseté de Fighters.com

En finale, les spectateurs attendaient avec impatience le retour du favori local, Georges St-Pierre (23-2). De retour d’une grave blessure au genou, celui-ci devait se mesure à nul autre que le champion intérimaire des mi-moyens, Carlos Condit (28-6). Bien que Condit à donner toute une frousse à St-Pierre et a ses partisanes pendant la 3e ronde grâce a un coup de pied qui a envoyé le champion au sol, il n’a pas été en mesure de terminé le travail et n’a pas eu d’autre chance de le faire. St-Pierre a, en effet, dominé son adversaire en lui infligeant une sévère coupure du côté droit du visage, tôt dans le combat qui a semblé nuire a Condit qui a saigné abondamment. Reconnu pour sa technique au sol quasi parfaite, St-Pierre n’a pas déçu et a su s’imposer dans cet aspect du combat tout au long de l’affrontement. Il demeure donc, champion incontesté des poids mi-moyens, par décision unanime (50-45, 50-45 et 49-46)

En terminant, dimanche dernier, les Alouettes de Montréal recevaient la visite des Argonauts de Toronto au Stade olympique pour la finale de l’est. Malheureusement pour les quelque 50 000 personnes réunies, les Alouettes se sont inclinées par la marque de 27 à 20. Une défensive poreuse jumelée à un travail plutôt médiocre des unités spéciales aura contribué à terminer en queue une saison qui était tout de même satisfaisante. Verrons-nous Anthony Calvillo jouer une autre saison à Montréal? Nous le saurons dans 2 semaines! Ne manquer pas la finale de la coupe Grey ce dimanche 18h alors que les Argonauts recevront les Stampeders de Calgary!

Cette semaine, je vous ferai part de ma critique de Call of Duty : Black Ops 2

Entrevue avec Stéphanie « missharvey » Harvey de UBINITED

•November 13, 2012 • Leave a Comment

Les filles sont championnes du monde 2012 de Counter-Strike Global Offensive! Photo gracieuseté de http://www.eswc.com

UBINITED vient tout juste de remporter la coupe du monde des jeux vidéo qui se déroulait, cette année, à Paris. Cette équipe évolue ensemble depuis 2005 et elles ont remportés pas moins de 6 titres en coupe du monde. Cette fois-ci, elles mettent la main sur le titre pour le jeu Counter-Strike Global Offensive.

Tout d’abord Stéphanie, félicitation pour cette victoire. Comment se sent-on après avoir conservé le titre de championne du monde?

C’est tout simplement incroyable! Je n’y crois pas encore… À chaque Coupe du Monde, on a un enjeu différent, mais cette fois-ci cela a été très difficile. Le tournoi a été annoncé seulement 2 mois avant l’événement et le jeu principal a changé, passant de Counter-Strike 1.6 à Counter-Strike Global Offensive. Nous devions recruter une 5e joueuse en catastrophe et recommencer à jouer après presque 10 mois d’arrêt depuis la dernière coupe du monde. Et être les premières championnes du monde à CS:GO ça se prend bien aussi!

Lors de la grande finale contre l’équipe Allemande « ALTERNATE », vous avez dû faire face à pas moins de 15 points de match, comment avez-vous gardé votre concentration et réussis à remonter un tel déficit?

Je n’en sais vraiment rien, j’en suis encore surprise. Je pense que nous étions très calmes, puisque pour être bien honnêtes, nous nous faisions complètement éclater.  La première map était un no match, on perd 7-16. Sur la 2e map, au score de 2-13, on s’est dites « Allez, on gagne le plus de rounds possible pour l’honneur…» jusqu’à ce qu’on remonte petit à petit et là, le feu a repris. Dans l’overtime, nous avions clairement l’avantage psychologique et nous avons fini par gagner remettant le score à 1-1. Par contre, lorsqu’on s’est fait éclater à nouveau sur la 3e map et qu’on a ensuite perdu la pistol round pour ainsi mettre le score à 2-14… on n’y croyait plus beaucoup. J’ai lancé un commentaire « Les filles, on l’a fait une fois, venez on remonte une 2e fois. » Mais en dedans de moi je savais que c’était pratiquement impossible. Ensuite il est arrivé un miracle et après avoir gagné je me demande toujours comment cela a pu se produire. Nous sommes des joueuses d’expérience et je crois que nous devenons encore meilleures sous pression, mais là, revenir de tels déficits pendant 4 heures de matchs sur le stage de la finale de la coupe du monde… ya rien d’autre à dire, c’est un moment d’anthologie.

Vous étiez auparavant des joueuses de Counter-Strike 1.6, mais vous avez dû vous résigner à jouer le nouveau Counter-Strike Global Offensive, sorti le 21 août 2012, puisque celui-ci est maintenant le jeu officiel des compétitions de haut niveau. Quelle adaptation avez-vous faite pour obtenir de tel résultat en un laps de temps si court?

Niveau tactique, communication, travail et esprit d’équipe, confiance, etc., nous sommes très fortes. Ça ne s’apprend pas, ça se travaille, ça s’expérimente et ça se vit, donc ça c’était déjà en banque pour nous, peu importe le jeu. Il fallait alors jouer et jouer pour développer notre skill pure, découvrir les nouveaux recoils, spray, weapons, positions, etc. Nous devions donc tout apprendre en très peu de temps et partions des années derrière les équipes de Counter-Strike Source, jeu qui ressemble plus à CS:GO que 1.6. Reste qu’en finale, c’était 2 équipes de 1.6 qui joue ensemble depuis des années, cela prouve que l’expérience et la gestion de la pression ont joué un grand rôle dans le tournoi.

Est-ce que le fait de travailler dans le domaine du jeu vidéo (ndrl. Stéphanie travaille chez Ubisoft Montréal) vous donne un avantage sur les autres joueuses?

Pas dans le jeu en tant que tel non, mais dans tout ce qui tourne autour oui surement. Avec les médias, le bootcamp, le soutien financier, la connaissance de l’industrie, etc.

En tant qu’équipe exclusivement féminine, avez-vous déjà ressenti des réticences ou faites face à des embûches pour trouver des commanditaires? Est-ce plus facile en 2012 de trouver des commanditaires?

Je ne sais pas si cela change grand-chose, mais trouver des commanditaires, c’est vraiment difficile. L’enjeu reste la coupe du monde et nous offrons une visibilité vraiment intéressante pour n’importe quel investisseur. Ubisoft décide de nous aider uniquement pour supporter une de leurs employées, sinon je ne sais pas ce que l’on ferait. On a toutes plusieurs médailles d’or à la coupe du monde sous la ceinture et pourtant, ce n’est pas évident. Pour le reste de l’année c’est tout un défi parce que nous voudrions faire plus de LAN, mais sans l’impact de la coupe du monde, les commanditaires ne sont pas autant présents. Si nous étions européennes, nous serions partout sur la scène. C’est plus difficile en Amérique.

Combien de temps mettez-vous, hebdomadairement, pour vos entraînements? Jouez-vous toujours en équipe ou parfois seule sur des serveurs aléatoires?

On fait les 2 (seule et en équipe) et on met environ 3 à 4 jours par semaine en équipe, 4 à 5 heures par jour. Avant la coupe du monde, c’est 12 heures par jour pendant 1 à 2 semaines.

Jennifer So et Alice Lew mentionnent sur le site d’UBINITED, quelles aiment le poker. Jouez-vous parfois ensemble?

Pas depuis que les sites sont fermés aux États-Unis, mais avant oui nous jouions beaucoup ensemble online. Je suis grande fan de Poker aussi.

Pour terminer quelques questions en rafale :

La plus grande qualité d’UBINITED?

La communication.

Le plus grand défaut d’UBINITED?

Les têtes fortes.

Une vérité, encore inconnue, sur UBINITED?

Nous allons devoir recruter une nouvelle joueuse dans les prochaines semaines pour remplacer la fondatrice de l’équipe (2002). Horrible tâche!

Pratiquez-vous d’autres activités ensemble?

Oui, on joue en ligne à tous plein de jeux.

Un autre jeu vidéo pour lequel vous aimeriez être championne du monde?

Super Street Fighter 4 Arcade Edition 2012

Et finalement, à quand la prochaine compétition pour UBINITED?

Nous allons faire la ESEA League dès décembre en ligne et sinon on regarde pour le LAN ETS à Montréal en mars. Il y a aussi la Copenhangen Female Cup au Danemark en avril, mais seulement si on trouve des commanditaires pour nous envoyer là-bas (WINK).

Merci, encore une fois, Stéphanie Harvey, pour cette entrevue. Bonne chance lors de vos prochaines compétitions et voici quelques liens pour suivre Stéphanie Harvey et l’équipe de UBINITED.

Merci à tout le monde qui nous soutient. Razer, Ubisoft et Nadeo, les filles de l’équipe, Chelsea notre manager en LAN, Leah notre manager de communauté, et nos familles qui ont à nous endurer toute l’année.

http://www.ubinited.com/

https://twitter.com/missharvey

https://twitter.com/UBINITED

http://www.facebook.com/UBINITED

Critique : Counter-Strike Global Offensive

•November 8, 2012 • Leave a Comment

buy-counter-strike-global-offensive-cd-key-pc-cover-500x500

Puisque c’est une nouvelle mode, pour une veille licence, de faire attendre les joueurs plusieurs années avant de voir une nouvelle mouture, voilà que le développeur Valve revient à la charge dans la série Counter-Strike avec Global Offensive.

Vendu à plus de 27 millions d’exemplaires depuis 1999, ce jeu de tir à la première personne, uniquement multijoueurs bien sûr, n’apporte que peu de nouveauté si on le compare à ses prédécesseurs, mais ceux-ci semble très apprécier des joueurs.

Puisque le dernier opus, Counter-Strike Source, était sorti en 2004, il est bien évident que les graphiques ont nettement été améliorés ainsi que les bruits d’armes qui semblent maintenant beaucoup plus réalistes! La qualité est cependant  très loin d’un BattleField 3 ou d’un Call of Duty MW3, mais cela respecte le style de Counter-Strike.

Plusieurs armes font leur retour avec un modelage semblable aux versions antérieures, mais quelques nouvelles armes font leur apparition sans grande incidence. Les M4A4, AK-47, AWP et P90 restent les armes les plus souvent utilisées lors des matchs.

Par contre, l’ajout de 2 types de grenade vient changer, quelque peu, la façon de jouer. La grenade leurre sert principalement à émettre des sons d’arme à feu. Idéal pour créer une diversion ou faire croire à notre ennemi que nous sommes plusieurs à tirer, cette grenade est plutôt intéressante bien que dispendieuse. Pour ce qui est de la grenade incendiaire, elle est de loin, l’ajout tactique la plus intéressante. Cette grenade permet de bloquer un couloir ou une zone déterminée avec des flammes qui feront beaucoup de dommages à vos ennemis.

En plus des serveurs habituels, il est maintenant possible de s’inscrire aléatoirement à un type de match en particulier; soit le mode classique/compétitif ou un des deux nouveaux modes: Course à l’armement  et Démolition.

Pour la course à l’armement, le principe est simple. Vous débutez avec une arme et à chaque kill vous changez d’arme jusqu’à l’obtention de la 26e arme qui est en fait, un couteau! Il vous suffit alors d’un dernier kill pour que votre équipe remporte la partie. Pour ce qui est du monde démolition, il s’agit principalement du mode classique, mais vous n’avez pas le choix d’arme. Il vous est attribué selon vos performances de la ronde précédente et suit une liste préétablie.

Counter-Strike Global Offensive offre huit anciennes cartes qui ont été remodelées et huit nouvelles cartes font leur apparition.

Le jeu est très intéressant pour les vétérans des jeux de tir et ceux qui cherchent à découvrir le genre, car à seulement 15$, l’offre ne peut pas être plus mortelle!

Ma note : 8,5/10

Une semaine pour amateur de sport qui s’achève!

•November 4, 2012 • Leave a Comment

Il n’y a toujours pas de hockey? Aucune importance, car c’est une semaine remplie de sport qui s’achève! Dans un premier temps, Greg Merson a décroché le titre à l’événement principal des Séries mondiales de Poker. Il lui a fallu plus de 13 heures pour vaincre Jake Balsiger et Jesse Sylvia pour ainsi mettre la main sur la somme de 8,5 millions de dollars américains! Avec cette victoire, l’Américain de 24 ans du Maryland met aussi la main sur le prestigieux titre du joueur de l’année.

Cette semaine marquait aussi le début de la saison de basket-ball américain. Une bonne nouvelle pour ceux qui ne pas assez de sport à se mettre sous la dent. Il sera intéressant de voir ou les Lakers de Los Angeles termineront avec leur masse salariale de 99,4 millions de dollars… soit plus du double des pauvres Rockets de Houston à 47,3M. Pour ce qui est de Montréal, après avoir reçu la visite des Knicks contre les Raptors, nous apprenions que Le Jazz de Montréal évoluerait dans la Ligue canadienne de Basket-ball dès cet automne.

Par la suite, l’Impact de Montréal a annoncé la fin de son association avec Jesse Marsch. Une nouvelle, très surprenante, que je trouve aussi plutôt désolante pour une raison bien précise. Bien que je comprenne la divergence d’opinions entre lui et Joey Saputo, je trouve dommage de voir à quel point cet homme voulait s‘investir pour la communauté montréalaise, et que finalement, il devra plier bagage. Originaire du Wisconsin, il n’a pas hésité un instant à déplacer sa famille ici, y inscrivant même ses 3 enfants à l’école. De plus, il a fait l’effort pour d’apprendre français. Un geste très honorable qui lui permet de mieux communiquer avec les journalistes et les amateurs montréalais…chose que Saku Koivu n’a jamais comprise en 10 ans à Montréal!

Ce week-end avait lieu les demi-finales au football universitaire et c’est sans surprise, pour une 10e année consécutive, que le Rouge et Or de l’Université Laval disputeront les honneurs de la coupe Dunsmore, cette fois-ci,  contre le Vert et Or de l’Université Sherbrooke. Cette dernière a causé toute une surprise en battant les Carabins et l’Université de Montréal devant leurs partisans.

C’est samedi soir, après près de 6 mois d’inactivité, que remontait dans le ring l’ancien champion des poids super-moyens de l’IBF, Lucian Bute (30-1). Pour l’occasion, il se mesurait au champion d’Amérique du Nord des poids mi-lourds de la NABF, le russe Denis Grachev (12-0-1). C’est sans éclat que Lucian Bute l’a emporté par décision unanime. Celui-ci semblait nerveux, hésitant et manquait de confiance tout au long du combat. Aucune annonce n’a encore été faite quant à la date de son prochain combat ni de l’identité de son adversaire.

Pour terminer ce survol, c’est ce week-end, à Paris, que se jouait la finale de la coupe du monde des jeux vidéo. Plus de 9 jeux étaient à l’affiche, mais je suivais tout particulièrement le tournoi de Counter-Strike Global Offensive qui mettait en vedette les championnes du monde en titre de Counter-Strike 1.6, les Américaines UBINITED avec la Québécois Stéphanie Harvey. Tirant de l’arrière dans la finale à plusieurs reprises, les filles ont pu remonter la pente, sans jamais abandonner, pour vaincre les Allemandes ALERTNATE.  Une très belle victoire de cette équipe féminine qui ne cesse de dominer dans le monde des E-Sports.

Cette semaine je vous promets une critique de Counter-Strike Global Offensive, de XCOM Enemy Unknown et une petite surprise!

C’est un départ!

•November 1, 2012 • Leave a Comment

C’est un départ! Après plus de 15 ans sur internet, j’ai décidé, enfin, d’ouvrir mon premier blogue. Pourquoi maintenant? Aucune idée! Soyons honnêtes, j’aurais pu ouvrir ce blogue il y a plusieurs années, mais le manque de temps, de motivation et d’objectif concret a retardé ce lancement.

Ai-je quelque chose à dire? Oh que oui! Que ce soit pour parler de poker, de critiquer des jeux vidéo, de commenter l’actualité, de parler de technologie ou de sport, je serai là!

Alors quels sont mes objectifs? Je dois avouer que ma visibilité sur internet et le partage de mes opinions se sont développés depuis que j’ai créé mon compte Twitter il y a moins d’un an. Ce compte fut créé dans l’unique but de commenter lors de l’émission Monsieur Net, mais, avec mes followers, mes retweets et mes nombreuses discussions stimulantes, je me devais de partager le fond de ma pensée plus de 160 caractères à la fois.

La glace est brisée…